Reprendre un gite d’étape : les conseils à retenir

reprendre un gîte d'étape

La marche à pied est une activité qui a depuis quelques années le vent en poupe. Elle peut s’effectuer pour raisons spirituelles, dans le cadre d’une action de groupe, voire même pour une randonnée. Quel que soit le motif qui justifie cette pratique, les amateurs de randonnée pédestre ont pour habitude de parcourir des distances conséquentes, ce qui contribue tant au bien-être physique qu’à l’endurance mentale. Pour les randonneurs, pouvoir trouver un gîte d’étape est une nécessité pour la suite du parcours. Voici quelques conseils que vous pouvez suivre pour reprendre un gîte d’étape, afin de leur être utile.

Définir clairement le type de gîte que l’on souhaite acquérir

choix gîte d'étapeCette première étape est essentielle car il existe plusieurs types de gîtes. Celui qui nous intéresse, le gîte d’étape notamment, est une cabane qui ne peut accueillir beaucoup de personnes.  Il est idéal pour celui qui évolue seul ou en très petit groupe.
Mais à côté il y a aussi le gîte de groupe destiné au plus grand nombre. En outre, il existe le gîte-auberge qui  se propose de mettre à la disposition de ses hôtes un dortoir et des chambres. Le dîner y est inclus. Dans les Pyrénées et le Limousin, se trouve un type de gîte assez spécial, ce sont les cabanes forestières et leurs installations ne se trouvent pas forcément sur les sentiers parcourus par les randonneurs. Les marcheurs qui empruntent les tronçons qui mènent en altitude tomberont pour leur part, sur les refuges de montagne.

Les formalités à remplir lors du rachat

Partir à l’aventure est déjà assez risqué pour que les gérants eux aussi prennent le risque de ne pas se mettre en règle vis-à-vis de la loi. Ainsi, pour reprendre votre gîte, il est conseillé d’en référer à votre commune. Vous devez procéder à une déclaration avec un dossier composé de l’identité et de l’adresse du déclarant (donc la votre), de l’adresse du lieu où se trouvera votre refuge ou gîte, du nombre de pièces et du nombre de lit, ainsi que votre période d’activité.
Suite à cet important préalable, il est conseillé de suivre une formation destinée aux personnes souhaitant créer ou reprendre un gîte d’étape, et ceci même si vous ne comptez pas forcément être détenteur du label« Gîtes de France ». Au terme de cette formation, vous devez être en mesure de fournir aux randonneurs, des prestations de qualité.
Par ailleurs, pour que votre gîte soit vraiment accueillant et au goût de vos visiteurs, vous devez opérer de gros travaux de nettoyage, de rénovation, de retouches…tout ceci afin que votre local ne souffre pas de rejet et de discrédit de la part des visiteurs. Au sens, propre il s’agit ici d’user de stratagèmes pour rendre le cadre agréable comme le font les entreprises pour l’optimisation de performances industrielles. Enfin, vous aurez beau aménager votre gîte et le rendre attrayant, vous n’aurez absolument aucun client s’il se situe sur un parcours peu ou pas fréquenté. Gardez ce détail en tête et vous ferez incontestablement de bonnes affaires.